Les jeunes d’Ulukhaktok peuvent se connecter à leur culture après la transformation de l’ancienne patinoire

août 6, 2019|Presse
Partager

Après le lancement de leur nouvel espace jeunesse, les jeunes d’Ulukhaktok peuvent désormais mieux se connecter à leur culture après la transformation de leur ancienne patinoire.

Cabin Radio a récemment écrit un article sur le lancement du nouvel espace jeunesse à Ulukhaktok, T.N.-O. L’article couvre la transformation de la piste de curling en un lieu où les jeunes plus âgés peuvent pratiquer leur culture inuvialuit. Ils pourront également se connecter aux ressources en santé mentale dans un contexte non clinique.

En collaboration avec Inuvialuit Regional Corporation et Ulukhaktok Community Corporation, Access Esprits overts a examiné les lacunes de la communauté en matière de services telles que les percevaient les jeunes d’Ulukhaktok. Bien que la communauté avait déjà un centre de jeunesse, l’équipe du projet a constaté que les résidents âgés de 18 ans et plus étaient moins susceptibles d’utiliser cet espace et de prendre part à des services de soutien ou à des activités culturelles. Les jeunes Ulukhaktok plus âgés ont déclaré aux chercheurs qu’ils souhaitaient davantage de possibilités de connexion à leur culture, notamment des cours avancés d’inuinnaqtun, des cours de couture et de perlage et des camps plus longs sur le terrain.

L’idée derrière cet espace est de devenir un lieu où les jeunes peuvent à la fois pratiquer leur culture et trouver de l’aide pour surmonter leurs problèmes de santé mentale, a déclaré Meghan Etter, responsable des services de conseil à la Inuvialuit Regional Corporation.

Etter espère que les cercles de partage, parfois appelés cercles de guérison, feront sortir la discussion sur la santé mentale du cadre clinique. « Pour le moment, le centre de santé est souvent la référence pour tout dans de nombreuses petites communautés – et nous essayons de changer cela », a-t-elle déclaré.

« Nous envisageons d’organiser des cercles de partage pour les familles touchées par la santé mentale, afin qu’elles puissent commencer à se connecter, se parler et se soutenir mutuellement », a déclaré Etter. « Les gens peuvent commencer à parler de problèmes de santé mentale tout en sachant que c’est un processus de la vie normal. C’est bien d’en parler. »

Cliquez ici pour lire l’article complet (seulement disponible en anglais).