Ottawa doit faire des investissements significatifs dans la santé mentale des jeunes dans le budget 2021 pour assurer le rétablissement

février 24, 2021|Presse, Press
Partager

Le COVID-19 perturbe la vie et les espoirs des jeunes, en particulier ceux qui sont vulnérables en raison de la pauvreté, des traumatismes et d’autres inégalités. Même avant la pandémie, la santé mentale et le bien-être étaient une préoccupation pour de nombreux jeunes et leurs familles. La pandémie a exacerbé le manque d’accès aux soins dans nos communautés. Plus que jamais, le gouvernement fédéral doit faire des investissements significatifs dans des services de santé mentale jeunesse de haute qualité, accessibles, conviviaux et efficaces.

ACCESS Esprits Ouverts

ACCESS Esprits ouverts, un réseau pancanadien voué à l’amélioration de la santé et du bien-être des jeunes, a testé et évalué un modèle novateur de soins de santé mentale jeunesse. Selon des données préliminaires récemment publiées, ce modèle transforme positivement la prestation de services de santé mentale pour les jeunes au Canada.

Prochaines Étapes

Alors que les gouvernements cherchent à faciliter la reprise économique, ils doivent également s’employer à assurer un meilleur accès aux services de santé mentale, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, car presque tous les nouveaux cas de troubles de santé mentale apparaissent à cet âge.

Le gouvernement peut commencer par suivre la recommandation du Comité permanent des finances de la Chambre des communes: «Élaborer et mettre en œuvre un plan de rétablissement à long terme en santé mentale pour garantir que tous les Canadiens, en particulier les plus vulnérables, puissent accéder aux soins dont ils ont besoin, peu importe où ils habitent. »

Les données générées par ACCESS Esprits ouverts devraient servir de base pour la prise de décisions en matière de services et de politiques fondées sur des preuves. Deux éléments clés sont nécessaires. Premièrement, toutes les juridictions doivent rendre les soins de santé mentale de haute qualité accessibles gratuitement aux jeunes. Deuxièmement, nous avons besoin d’un réseau pancanadien de santé mentale jeunesse qui peux coordonner la recherche, l’évaluation et la prise de décisions fondées sur les données, faciliter le partage des connaissances et les meilleures pratiques, renforcer les capacités et promouvoir l’innovation partout au pays.

Cliquez ici pour lire l’article complet (seulement disponible en anglais).