Le Canada fait face à une grave crise de santé mentale chez les jeunes, caractérisée par des taux élevés de maladie mentale, de suicide, d’hospitalisations et de retards considérables à l’accès aux services. Ces problèmes sont exacerbés par la pandémie de COVID-19 et l’épidémie de surdose d’opioïdes. Une réforme importante des soins de santé mentale pour les jeunes au Canada est primordiale.

Du financement pour la prévention et l’intervention précoce

Un problème clé est le financement limité du gouvernemental pour la santé mentale, en particulier la prévention. Étant donné que 70% des adultes ayant des problèmes de santé mentale commencent à ressentir des symptômes à l’adolescence, il est essentiel d’investir davantage dans la santé mentale des jeunes et la prévention. Une intervention précoce et une prévention fondée sur des données probantes peuvent réduire la prévalence des troubles de santé mentale et de toxicomanie chez les jeunes par environ 50%.

Vers de nouveaux modèles de soins

En réponse au besoin de réforme, de nouveaux modèles de soins plus holistiques émergent. Par exemple, des services intégrés et axés sur les jeunes comme Foundry BC et Youth Wellness Hubs Ontario (YWHO) suivent un modèle similaire à Headspace en Australie et ACCESS Esprits ouverts au Canada pour fournir un accès rapide à des services de santé mentale novateurs fondés sur des données probantes. Ils cherchent également à retarder les transitions vers les services pour adultes en étendant les soins aux jeunes adultes.

Les jeunes Canadiens méritent des soins de santé mentale abordables et accessibles, basé sur la science, éclairés par leur propre voix et financés à l’échelle nationale et provinciale.

Cliquez ici pour lire l’article complet écrit par Ranmalie Jayasinha et Patricia Conrod (seulement disponible en anglais).